Bilan patrimoine

Bilan patrimoine : Que faut-il retenir pour les prochains investissements ?

25/01/2021
Une année 2020 si particulière

Bilan patrimoine – L’année 2020 s’est achevée il y a quelques jours, Corneille Patrimoine vous présente le bilan immobilier 2020, année particulière qui aura fait trembler l’économie mondiale.

Les deux confinements de l’année 2020 ont totalement paralysé une grande partie de l’économie. Si certains s’en sortent mieux que d’autres, Quid de l’investissement immobilier locatif ?

Revenons sur une année immobilière 2020 pas comme les autres.

 

 

Bilan patrimoine : Une année marquée par la crise du Covid-19

 

Tandis que le marché immobilier en janvier 2020 commençait sur la même dynamique que la folle année 2019, la Banque de France resserrait l’accès au crédit immobilier et ainsi impactait directement l’activité du marché immobilier dans l’ancien. Cette nouvelle n’est sans compter l’arrivée du premier confinement qui stoppera les transactions immobilières. Avec un pays paralysé par le virus du Covid-19, l’économie est à l’arrêt et le marché de l’immobilier recule.

 

Certains analystes prédisaient une chute de l’investissement immobilier locatif. Néanmoins, le krach boursier du 9 mars 2020, va encourager les investisseurs à placer leur argent dans la Pierre. Nombreux sont ceux qui souhaitent se constituer un patrimoine ou préparer leur retraite via l’immobilier de prestige.  De fait, à la sortie du confinement en mai, la reprise de l’activité s’est traduite par un rebond exceptionnel des ventes, avec une croissance de 460% entre avril et Juillet selon LPI-SeLoger.

 

 

2020 en retard sur 2019

Ce chiffre exceptionnel n’est cependant pas suffisant pour rattraper les 3 mois de confinement subit. Ainsi à la mi-année, l’activité recule de 14% par rapport à 2019. À savoir, l’année 2019 a été une année particulièrement remarquable concernant le nombre de transactions immobilières.

Aussi, la France a essuyé un deuxième confinement, moins stricte que le premier, mais ayant fait également reculer le nombre de transaction.

 

Si nous faisons le bilan immobilier 2020, et selon les anticipations du Conseil supérieur du notariat, l’année devrait se conclure sur un total de 960 à 990 000 ventes. Un chiffre certes en recul par rapport aux 1,065 millions de transactions enregistrées en 2019, mais qui placerait néanmoins l’année 2020 à un niveau comparable à celui de 2017. À savoir, la troisième meilleure année en matière de nombre de ventes.

 

De surcroit, cette fin d’année sera marquée par l’allégement du taux d’endettement maximal pour les emprunteurs, passant de 33% à 35% et d’une durée maximale d’endettement de 25 ans à 27 ans. Même si les banques sont encore frileuses à prêter de l’argent, nous pouvons espérer que 2021 soit moins tumultueuse.

 

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Bilan patrimoine

 

 

Bilan patrimoine : Des prix de l’immobilier qui résistent

 

Ce n’est plus un secret, le prix de l’immobilier, notamment dans les grandes villes comme Lyon, Paris, ou Nantes, ne cessent d’augmenter. On aurait pu espérer une baisse notable du prix de l’immobilier après le premier confinement mais le marché a bien résisté avec 2,1% d’augmentation dans l’ensemble de l’Hexagone.

 

Cependant, le confinement de mars a marqué un changement de dynamique avec une inflexion de la courbe des prix. Ce ralentissement est particulièrement visible à Paris et dans les dix plus grandes villes de France. En effet, le confinement et le télétravail ont permis à de nombreux citadins de quitter les grandes métropoles au profit de villes plus calmes comme Nantes ou Angers. Même si ce phénomène a touché un certain nombre d’actifs, il n’en reste pas moins que les grandes métropoles sont toujours aussi attractives.

 

On constate ainsi une petite hausse du prix de l’immobilier dans les grandes villes de 2.6% contre 5.2% en 2019.

En somme, le bilan immobilier 2020 est marqué par la crise sanitaire qui nous espérons, n’impactera que légèrement l’année.

 

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Des disparités entre grandes et petites villes

 

Le phénomène d’exode rurale et de fort développement des grandes villes n’est pas nouveau, toutefois il n’a jamais été aussi criant. En effet, le bilan immobilier 2020 se caractérise par une très forte tension dans les grandes métropoles françaises comme Paris, Lyon ou encore Nantes.

Les grandes métropoles françaises :

  • + 16,5 % à Mulhouse
  • + 11,9 % à Nantes
  • + 11,8 % à Lyon
  • + 16,4 % à Angers

 

Au contraire, les petites villes souffrent :

  • + 4.6 % à Brest
  • – 1,43 % à Cannes
  • – 1,42 % à Arcachon

 

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Pourquoi tant de disparités ?

 

D’abord pour des questions d’emplois, ces grandes métropoles constituent des bassins d’emplois importants, et tandis que le coût du transport ne cesse d’augmenter et que le pouvoir d’achat constitue une problématique majeure, la proximité du lieu de travail est devenue un critère essentiel pour une résidence principale.

Ensuite, pour les investisseurs qui représentent une part de plus en plus importante sur le marché immobilier, investir dans une grande agglomération constitue un gage de sécurité, pour trouver facilement un locataire et pour revendre dans les meilleures conditions quelques années plus tard.

 

Enfin, les lois fiscales, destinées aux investisseurs, vont dans ce sens avec notamment la loi Pinel qui met en avant les grandes agglomérations et a éliminé un grand nombre de petites villes tandis que la loi Malraux est encore plus restrictive en sélectionnant des immeubles de l’hyper centre ville.

Ces 3 éléments expliquent la forte demande dans les villes, dès lors, le prix de l’immobilier dépendant avant tout de l’offre et de la demande, les prix augmentent donc dans les grandes villes, et ce phénomène ne peut pas s’inverser tant que le rapport entre l’offre et la demande ne se sera pas équilibré.

 

 

Bilan patrimoine : Que pouvons-nous attendre pour les prochaines années ? 

 

La crise économique perdurera encore en 2021 et le marché immobilier n’en sortira pas indemne. Toutefois, la Pierre reste une valeur refuge que les investisseurs apprécient. De plus, d’après l’annonce de la Banque Central Européenne, les taux d’emprunt relativement bas seront maintenus encore jusqu’en minimum 2022.

 

Le Haut Conseil de Stabilité Financière a ainsi assoupli les règles d’octrois d’emprunt. En effet, le taux d’endettement est passé de 35% contre 33% auparavant. Aussi, la confiance des ménages permet d’éloigner un potentiel effondrement immobilier. Cependant, il faut être prudent, car on le sait, la situation économique reste très fragile et la France n’est pas à l’abri d’un troisième confinement.

 

L’investissement de prestige reste néanmoins une valeur refuge qui vous permet de vous constituer un patrimoine sûr et rentable sur le long terme.  

 

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